
• Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume
• Croix de guerre1939
• Médaille de la Résistance française
• Croix de guerre1939
• Médaille de la Résistance française
Auguste BONAL, dit « Tobus »
Ministère des armées
1898, Sèvres – 1945, Bad Waldsee
Dirigeant du Football Club Sochaux-Montbéliard, résistant
Ingénieur puis directeur de l’emboutissage au sein des Automobiles Peugeot, Auguste Bonal fait partie du conseil d'administration du club de football local du FC Sochaux-Montbéliard dès 1933.
Il occupe la fonction de directeur sportif du club de juillet 1941 à juin 1943.
Il occupe la fonction de directeur sportif du club de juillet 1941 à juin 1943.
À Sochaux, les occupants voulaient bénéficier de l'usine Peugeot pour soutenir l'industrie militaire allemande. Mais la direction organisa une véritable désorganisation de la production exigée par les Allemands: instruction lente des commandes avec pour objectif d'être le plus improductif possible et sabotage ponctuel des installations. L'objectif était de se livrer à un double jeu: produire assez pour éviter le transfert des ouvriers et de l'appareil industriel en Allemagne.
Soupçonné d'organiser le sabotage de tout le matériel de guerre pour l’Allemagne, Auguste Bonal est arrêté une première fois, dans la nuit du 27octobre 1943. Emmené à la prison de la Butte à Besançon, il y reste jusqu'à Noël 1943. Remis en liberté surveillée, « Tobus » (son nom dans la résistance) est à nouveau arrêté, le 23mars 1944 en compagnie de sept autres directeurs d’usine.
«Tobus» est ensuite transféré en Allemagne. Il est abattu avec trois autres camarades par des Allemands en retraite le 23avril 1945, non loin de la commune de Bad Waldsee. Le corps d’Auguste Bonal ne sera rapatrié en France qu'à l'automne1947 et sera inhumé dans le caveau familial à Paris.
Soupçonné d'organiser le sabotage de tout le matériel de guerre pour l’Allemagne, Auguste Bonal est arrêté une première fois, dans la nuit du 27octobre 1943. Emmené à la prison de la Butte à Besançon, il y reste jusqu'à Noël 1943. Remis en liberté surveillée, « Tobus » (son nom dans la résistance) est à nouveau arrêté, le 23mars 1944 en compagnie de sept autres directeurs d’usine.
«Tobus» est ensuite transféré en Allemagne. Il est abattu avec trois autres camarades par des Allemands en retraite le 23avril 1945, non loin de la commune de Bad Waldsee. Le corps d’Auguste Bonal ne sera rapatrié en France qu'à l'automne1947 et sera inhumé dans le caveau familial à Paris.